La programmation 2018 sera dévoilée début septembre.
Un couple habite dans la même pension mais dans des chambres séparées. Ils entretiennent secrètement leur relation dans le dos de la propriétaire. Métaphore d’une société réprimée à l’époque franquiste. Tourné avec très peu de moyens et influencé principalement par le cinéma de Yasujiro Ozu. Un des 1ers films clandestins anti-franquistes, considéré comme l’une des oeuvres les plus importantes des années 70.
- JEU 20 SEPT. I CINÉMA NOVEL I 17H30
- SAM 22 SEPT. I LA TURBINE I 18H30
Probablement le film clé pour comprendre la transition qu’a connu le cinéma espagnol, entre l’époque des « nouveaux cinémas » (admis par le pouvoir franquiste) et les pratiques clandestines, illégales ou bien ouvertement en opposition au régime franquiste. Portabella filme le tournage des Nuits de Dracula de Jesús Franco. Filmé en 16 mm, il bouscule les codes standards du récit en éliminant totalement la couleur et avec un son négatif. Les tensions entre le noir et blanc favorise l’étrange «matérialisme fantasmatique ». Loin d’un making of, le film propose une errance visuelle et sonore au milieu des décors et de l’équipe du film.
- DIM 23 SEPT. I CINÉMA NOVEL I 17H30
Le film est une compilation d’aspects très divers du folklore régional espagnol des 60’. Des coutumes propres à une Espagne encore « arriérée ». Beaucoup de ces rituels étaient liés à la mort. Il aurait pu être présenté comme une dénonciation de l’atavisme et de l’inertie qui subsistait alors dans l’Espagne de cette époque. En réalité il revisite l’un des thèmes centraux de l’avant-garde du XXe siècle : l’altérité, les autres mondes qui font partie de celui-ci, l’au-delà qui est ici… Un essai cinématographique produit entre 1963 et 1970 et sorti en 1972 avec une version remontée par Pere Portabella, également premier producteur du film.
- SAM 22 SEPT. I CINÉMA NOVEL I 17H30
- DIM 23 SEPT. I BSN PETITE SALLE I 14H30
Alicia est atteinte de leucémie. Luis, son père est prêt à satisfaire un ultime caprice : une panoplie de fée avec le bâton magique ! Mais certains déguisements peuvent coûter très cher. Et Luis, prof au chômage désabusé, n’a pas cet argent. De son côté, Barbara est enfermée chez elle et bourrée de médicaments par son riche mari psychiatre, car elle est incontrôlable. Il y a aussi Damián qui qui sort d’un long séjour en prison et qui a justement eu à faire à Barbara. Damián et Luis vont se rencontrer… Son héroïne, incarnée avec magnétisme par Bárbara Lennie, fait osciller le film entre drame psychologique et fable horrifique.
- SAM 22 SEPT. I BSN PETITE SALLE I 17H00
- DIM 23 SEPT. I LES NEMOURS I 21H15