Toutes les séances sont accompagnées de présentations et/ou d’échanges par une intervenante.
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Octobre 1965, New York. Les autorités américaines interdisent le défilé des deux géants noirs des Fêtes de Pamplune sur la 5ème Avenue. Manex se rebelle et traverse le monde en ébullition de cette fin des années 60, celui de la Guerre Froide et des mouvements de libération des peuples. Entre voyage initiatique et odyssée libertaire, une animation qui nous amène en périple entre Cuba et Mexico, en passant par Alger et Montréal.
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Biographie
Fermin Muguruza, né à Irun en 1963, est un chanteur, musicien, producteur et réalisateur. Ancien chanteur des groupes Kortaku et Negu Gorriak, il devient l’une des figures emblématiques du milieu revendicatif basque. Avec son groupe, le militant a déjà réalisé plusieurs albums dont le dernier en date, Euskal Herria Jamaika Clash, est une rencontre avec des pointures du reggae jamaïcain. Black is beltza, son premier long-métrage de fiction, est adapté du roman graphique éponyme.
Isra et Cheito sont deux frères qui ont pris des chemins très différents dans la vie. Quand Isra sort de prison et Cheito revient d’une longue mission dans la Marine, tous deux retournent sur l’île de San Fernando. Leurs retrouvailles font ressurgir le souvenir douloureux de la mort violente de leur père. La texture atemporelle de la caméra analogique d’Isaki Lacuesta fait cohabiter harmonieusement la cruauté d’un quartier gitan, avec la beauté extrême de l’île de San Fernando.
Ce film est la suite de La Leyenda del tiempo (2006), du même réalisateur, avec les mêmes acteurs.
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Biographie
Isaki Lacuesta, né à Gérone en 1975, formé à l’Université Pompeu Fabra à Barcelone, est l’auteur d’une trentaine de courts et de onze longs métrages. Réalisateur atypique, prolifique, voyageur, jouant des codes classiques du cinéma, son cinéma brouille les pistes entre fiction et documentaire. Avec La Leyenda del tiempo (2006) – suite à douze ans d’intervalle de Entre dos aguas – il remporte la Concha de Oro au festival de San Sebastián en 2018.
Eva, 33 ans, décide de rester à Madrid pour le mois d’août, tandis que ses amis sont partis en vacances et ont fui la ville. Les jours s’écoulent dans une torpeur madrilène festive et joyeuse et sont autant d’opportunités de rencontres pour la jeune femme. Ce conte d’été aux airs Rhomériens nous fait redécouvrir Madrid loin des clichés touristiques, à travers l’errance hédonique d’une héroïne en quête d’elle-même.
Soutenu par l’ACID 2020
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Biographie
Jonás Trueba, né à Madrid en 1981, est l’auteur de Todas las canciones hablan de mí (2010), de Miniaturas (2011), Los ilusos (2013), Los exiliados románticos (2015) et La reconquista (2016). Depuis 2013, il fait partie de Cine en Curso, un projet pédagogique s’appuyant sur le cinéma dans les centres éducatifs. Eva en août, dernier long-métrage, connaît un franc succès dans de nombreux festivals.
Dans un village andalou figé dans le temps, Concha et sa fille Adela rêvent d’une vie meilleure. Fatiguées de l’ambiance oppressante dans laquelle elles vivent et d’un mari cruel, Concha décide de s’échapper vers la ville avec sa fille, quittant ainsi la prison qu’a toujours été leur vie. Un hybride poétique entre un conte aux airs lorquiens et un récit réaliste, cru et marginal. On se laisse porter par le chemin de croix de femmes en quête de liberté.
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Biographie
Nicolás Pacheco, né en 1980, est un réalisateur, metteur en scène et comédien andalou, formé au Centre d’Estudis Cinematogràfics de Catalunya et à l’école TAI de Madrid. En 2003, il fonde La Tapia, société de production qui lui permet de développer ses courts-métrages, ¡Al cielo con ella!(2010), Grietas comunes (2014) o A naide (2015), primé dans de nombreux festivals. Jaulas (2018), est son premier long-métrage.
Sara a 22 ans et un bébé à charge. Elle rêve de former une famille normale avec son petit frère et le père de son enfant. Après des années d’absence passées en prison, son père décide de réapparaître dans leur vie, suscitant en elle un tourbillon d’émotions. Son retour va devenir un obstacle. Les débuts surprenants d’une réalisatrice prometteuse qui nous plonge dans la course contre la montre d’un quotidien marginal.
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Biographie
Belén Funes, née en 1984 à Barcelone, a suivi ses études de cinéma à la ESCAC, puis à la prestigieuse École de San Antonio de los Baños (Cuba). Ses deux premiers courts-métrages étaient déjà prometteurs : La inútil (2017) et Sara a la fuga (2015), dont la protagoniste a inspiré le personnage principal de son premier long-métrage La hija de un ladrón (2019, Prix de la Meilleure actrice à Greta Fernández au Festival de San Sebastián). La revue Variety la classe parmi les 10 talents émergents espagnols à suivre.
Lis est une adolescente qui rêve de devenir artiste de cirque et de quitter son village natal. Elle passe son été à jouer avec ses amis et à flirter avec son petit ami, plus âgé qu’elle. Pour atteindre son rêve, elle doit affronter ses parents et les coutumes du village, où la morale et les apparences dictent les conduites de chacun. La réalisatrice nous fait voir le monde à l’envers à travers les yeux de Lis, jouée par la très jeune et talentueuse Carmen Arrufat, dont la soif de liberté s’érige en bouclier contre la censure archaïque.
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Biographie
Lucía Alemany, née en 1985 à Traiguera, a étudié la réalisation et la production à l’ESCAC (École supérieure de cinéma de Catalogne). Sa passion pour le réalisme la conduit à travailler avec des acteurs non-professionnels et à accorder une grande place à l’improvisation. Elle a ainsi tourné son premier court-métrage 14 años y un día (2015), dans le village de son enfance. La Inocencia, en compétition à San Sebastián, est son premier long-métrage.
Trois libertins expulsés de la cour puritaine de Louis XVI cherchent à exporter en Allemagne la philosophie des Lumières fondée sur le rejet de la morale et de l’autorité. Ils doivent aussi trouver un lieu sûr où poursuivre leurs jeux dévoyés à l’écart de toute réprobation morale. Avec son éventail de fantasmes, Liberté est l’une des expériences les plus radicales primées à Cannes, une débauche charnelle et cérébrale.
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Interdit aux moins de 16 ans avec avertissement Pays France, Espagne, Portugal I Année 2018 I durée 132 mn I Langue Français, allemand, italien I Scénario Albert Serra I Photo Artur Tort I Montage Ariadna Ribas, Artur Tort, Albert Serra I Interprétation Helmut Berger, Marc Susini, Iliana Zabeth, Laura Poulvet, Baptiste Pinteaux I Production Idéale Audience
Biographie
Albert Serra, né en 1975 en Catalogne, fait des études de cinéma et voit rapidement ses films salués dans les festivals. Il obtient le Léopard d’or du Festival de Locarno en 2013 pour Histoire de ma mort où il fait dialoguer Casanova et Dracula. Après la nomination de La Mort de Louis XIV à Cannes en 2016, il revient en 2019, cette fois-ci dans la Section Un certain regard, où il obtient le Prix spécial du jury pour Liberté.
Vir (30 ans) et Lluís (32 ans) sont ensemble depuis seulement un an, quand ils découvrent qu’ils sont “enceints”. Pendant 9 mois, nous suivrons les aventures de ce jeune couple barcelonais, leurs peurs, leurs joies, leurs attentes et les réalités auxquelles ils devront faire face. Le dernier volet d’une trilogie envoûtante sur le désamour, un chef d’œuvre organique où la complexité des émotions est traitée avec délicatesse et compassion.
Biographie
Carlos Marqués-Marcet est un réalisateur, scénariste et monteur catalan, diplômé d’un Master en Beaux-Arts de la UCLA à Los Angeles après avoir étudié à la Pompeu Fabra. Pour son premier long-métrage, 10 000 km (2014), il a reçu le Prix Goya du Meilleur réalisateur, cinq prix Gaudí et plus de quinze prix en festivals. Après Tierra Firme (2017), Los días que vendrán (2019) suit le chemin du succès de ses premiers films.
Khalil est un jeune homme déraciné qui vit de petites combines à la périphérie de la ville. Il aime rendre visite à José Ramón, un vieux braconnier, qui partage une maison près du marais avec son frère Martín, un universitaire déchu. Là se tissent les destins des trois personnages, entre amitié et rancœur, frustration et désir. Ce film fleuve nous ancre dans l’humidité d’un territoire marécageux, et nous amène à la rencontre de petites gens, dont la destinée passe souvent inaperçue.
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Biographie
Koldo Almandoz est né en 1973 à San Sebastián. Réalisateur et scénariste, il est également directeur de la revue artistique The Balde de 2002 à 2014 et programmateur du Festival Punto de Vista (Navarre) de 2015 à 2017. Ses films ont été plusieurs fois primés (Cannes, San Sebastián, etc.) Après de nombreux courts-métrages (Belarra, Midori, Columbapalumbus, Ahate pasa, Deus et Machina, Plâgan), Koldo Almandoz passe aux longs-métrages en 2016, avec Sîpo phantasma. Oreina est son second long-métrage à remporter le prix Irizar Basque Film Award au festival de San Sebastian en 2018.
- VEN 2 OCT. I LA TURBINE I 20H45
- DIM 4 OCT. I LES NEMOURS I 14H00
Petra, jeune artiste peintre, intègre une résidence d’artiste auprès de Jaume Navarro, un plasticien de renommée internationale. Très vite, Petra découvre un homme cruel, égocentrique et manipulateur. Malgré les mises en garde, la jeune femme persiste, bien décidée à se rapprocher de cette famille. Bárbara Lennie captivante dans un puzzle haletant, un drame aux airs de tragédie grecque.
Nommé à la Quinzaine des réalisateurs, Cannes, 2018.
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Biographie
Jaime Rosales est né en 1970 à Barcelone. Il se forme à Cuba (à l’EICTV) puis en Australie. Sans concessions, son audace visuelle conquiert les plus prestigieux Goya en 2007. Après son premier long-métrage, Las Horas del día (2003), il réalise La Soledad (2007) puis, en 2012, Rêve et silence, présenté à la Quinzaine des Réalisateurs. En 2014, La Belle Jeunesse est sélectionné à Un Certain Regard. Son dernier film, Petra, est présenté à la Quinzaine des Réalisateurs au festival de Cannes, en 2018.
En 9177, le monde est réduit à un bâtiment officiel dans lequel vit « l’establishment » et des banlieues crasseuses, habitées par les chômeurs. Parmi ces misérables, José María veut prouver qu’en vendant une délicieuse limonade de sa fabrication dans le bâtiment officiel, un autre monde est possible. Le grand José Luis Cuerda nous quitte avec une folle dystopie picaresque jouée par un casting survitaminé.
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Biographie
José Luis Cuerda, né à Albacete, en 1947, est un réalisateur phare du cinéma espagnol. En 1982, il réalise son premier long-métrage, Pares y nones, film culte de la “comédie madrilène”. Dans El bosque animado (1987) et Amanece que no es poco (1989), films à grand succès, il développe l’humour absurde, caractéristique de son cinéma. Il réalise aussi Le Langage des papillons (1999) et The Blind Sunflowers (2008), deux des visions les plus dures de la guerre civile espagnole. Tiempo después est son dernier long-métrage. Le film est présenté hors compétition au 66e Festival de San Sebastian. Il décède à Madrid en 2020.
Espagne, 1936. Higinio, partisan républicain, voit sa vie menacée par l’arrivée des franquistes. Avec l’aide de sa femme Rosa, il décide de se cacher dans leur propre maison. La crainte des représailles et l’amour qu’ils éprouvent l’un pour l’autre condamnent le couple à la captivité. Le trio de cinéastes basques revient en force avec un thriller historique haletant, incarné par un duo de protagonistes prodigieux.
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Biographie
Jon Garaño, Aitor Arregi et José Mari Goenaga, sont trois réalisateurs basques. Ils ont produit Loreak (Garaño & Goenaga, 2014), en sélection officielle au Festival de San Sebastián, et représentant de l’Espagne aux Oscars, et Handia (Annecy cinéma espagnol, 2018), lauréat de 10 Goyas. Une vie secrète (2019), leur dernier film, en compétition officielle au Festival international du film de San Sebastián, a remporté la Coquille d’argent du meilleur réalisateur et le Prix du jury pour le meilleur scénario.
Amador Coro a été condamné pour avoir provoqué un incendie. À sa sortie de prison, personne ne l’attend. Il retrouve sa mère et leurs trois vaches qui vivent nichées dans les montagnes en Galice. Leurs vies s’écoulent au rythme apaisé de la nature, jusqu’au retour du feu dévastateur. Ce magnifique film-poème nous amène en Galice, au cœur d’une nature énigmatique et onirique, où resplendit l’aura de ses habitants mystiques.
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Biographie
Oliver Laxe, né en 1982, grandit entre la France, l’Espagne et le Maroc. Ses deux premiers longs-métrages ont été primés au Festival de Cannes : Vous êtes tous des capitaines a reçu le prix FIPRESCI à la Quinzaine des Réalisateurs en 2010 et Mimosas a obtenu le Grand Prix de la Semaine de la Critique en 2016. Viendra le feu, Prix du Jury Un Certain Regard à Cannes en 2019, a été tourné en Galice, la terre de ses ancêtres.